Le Destructuralisme Libérateur est le fruit d’un heureux hasard. Il est le fait d’une aventure romanesque fortuite. Il a été théorisé sur les bases d’un roman écrit par plaisir. Souvent les inventions, innovations, découvertes sont le fait du hasard et non d’une volonté ou d’une action préméditée. Voici, comment ce mouvement est né.
" L'art est un flambeau qui doit continuer à rayonner dans le cœur de la conscience universelle…" Audrey Ouazan
En un été, j’avais déstructuré, décodifié, bouleversé, brisé les codes du conformisme. J’avais en quelque sorte réinventé la littérature en inventant les bases du Destructuralisme Libérateur. Même si l’heure n’était pas encore arrivée, j’avais alors décidé suivant mon roman de définir les contours de ce qui allait devenir Le Destructuralisme Libérateur dans un manifeste écrit en trois jours, plusieurs mois après cette aventure romanesque.... Pour me détendre , j’ai décidé d’entreprendre un projet de premier roman. j’ai alors rédigé sept cents pages en seulement cinq semaines. J’ai tout simplement voulu au début, à la fois m’amuser et m’évader. Puis une fois le roman achevé, je dirais en écriture spontanée voire automatique, je me suis penchée sur sa structure et son contenu. J’étais alors perplexe puisque j’ai réalisé que j’avais inventé quelque chose de nouveau et vraiment différent de ce que l’on lisait ou avait l’habitude de lire. J’étais étonnée par la richesse de vocabulaire et la densité du contenu mais aussi par le style soutenu qui dans certains passages s’apparentait à une prose de l’an 1800 et pour d’autres extraits, à une belle langue du XXème siècle. J’étais déjà entre tradition et modernité.
Et j’ai constaté que ce roman reposait sur un véritable paradoxe. Dans une apparence d’absence de structure, il existait une dynamique, une logique et une structure. Mais ce roman était novateur puisqu’il avait bien une intrigue, avec une histoire, un schéma narratif mais aussi des passages de théâtre, de la prose poétique en écriture spontanée, des passages d’essais philosophiques, des dialogues socratiques, du fantastique, du lyrique, des oppositions entre le prosaïque et le merveilleux, entre le réel et l’irréel entre autres. J’avais dégagé une musicalité dans certains passages et amené des touches picturales. Ce roman hybride était devenu pour moi, une source de richesses intarissables mais aussi un mystère. Il était devenu mon roman expérimental par sa densité, en effet, il touche à pléthore de sujets.
La genèse du mouvement